RETROUVAILLES FRATERNELLES ET AMICALES EN ARDECHE
Difficile de résumer un séjour aussi rîche en peu de photos
Alors elles seront nombreuses dans cet article,
même si j'ai tenté de synthétiser au mieux.
Certaines n’apparaissant pas en entier, il suffit de cliquer dessus
Tout d'abord retrouvailles avec le berceau de mes deux loulous,
toujours ces paysages magnifiques et cette sérénité qui fait que l'on s'y sent bien dès notre arrivée.
Retrouvailles aussi avec les animaux de la maison,
ils ont leurs propres quartiers mais prennent toujours la peine de venir saluer les nouveaux arrivants.
Judoc et Jivago reprennent immédiatement leurs habitudes dans leur maison de naissance.
Ils en ont assurément gardé un très bon souvenir et retrouvent leurs marques très vite.
Seules les perspectives ont changé,
la barrière derrière laquelle sont les deux garçons est la même
que celle qui se trouver derrière Judoc lorsqu'il était bébé.
On peut voir un petit bout de Noisettes derrière Judoc.
Retrouvailles aussi avec Ourga,
Noisettes est ravi de retrouver sa copine de jeux d'il y a quelques mois
et peu importe qu'ils ne soient plus du tout du même format
Apparemment Manon a des choses à dire et le fait savoir bruyamment,
ce qui intrigue les garçons.
Impossible de ne pas retourner au petit ruisseau de leur enfance,
lorsque nous sommes en visite.
Là aussi les perspectives ont changé, mais le plaisir est toujours aussi grand.
Direction la rivière en suivant le chemin à travers bois.
Jivago accompagne tata Baïka,
qui bien qu'encore alerte prend de l'âge.
On peut compter sur mon grand pour veiller sur les plus fragiles ou les plus jeunes...
Cela viendrait il de son nom ?
Photo de groupe,
(à gauche Judoc, à droite Ourga et derrière Jivago)
Nous nous contenterons des léos pour simplifier la chose.
Arrivée à la rivière où chacun fait trempette,
le niveau n'est pas très haut mais c'est bien suffisant pour que les chiens s'amusent.
La jolie Ourga.
Sur cette photo elle n'a pas encore 2 ans,
comme tous les Léonbergs, la demoiselle se peaufine avec le temps.
Notre petit Noisettes n'est pas en reste
et s'intègre parfaitement au groupe,
peu importe sa petite taille, son caractère à la fois volontaire et conciliant,
associé à une endurance étonnante pour un chien de cette taille,
en font un acteur à part entière de tous les moments de notre vie.
Nous nous posons quelques minutes et les chiens en profitent
pour aller décrypter toutes les odeurs aux alentours.
Jivago est heureux, je le vois à ses attitudes,
il est bien plus photogénique et plus présent aussi,
plus coquin, plus joueur...
Il est heureux et le montre.
Judoc n'est pas en reste
et redevient un "bébé" dans sa tête,
plus insouciant.
Pour Noisettes c'est un peu l'inverse,
il éprouve le besoin d'asseoir son statut de mâle et le montre entre autre en arrosant
tous les troncs d'arbres et brins d'herbes sur son chemin...
(est-il possible de lever la patte plus haut ?... je ne pense pas)
Le petit groupe s'entend à merveille
et peu importe la taille, la race ou l'âge des chiens.
Ils communiquent entre eux, c'est certain,
on peut voir les interactions à certains moments,
et chacun a sa place dans le groupe.
Je suis toujours impressionnée par l'agilité d'Ourga,
elle peut sauter sur un muret de pierres de plus d'un mètre trente environ
et ce, sans le moindre élan.
Je sais que les Léonbergs sont capables d'une grande détente
et Ourga en est un parfait exemple, elle a grandit en montagne
et ça se voit.
Je reste persuadée que l'environnement dans lequel évoluent et vivent nos chiens
influe sur leur morphologie et leur manière de se déplacer.
S'arrêter et prendre le temps de regarder ces paysages
est une véritable séance de relaxation, il suffit juste d'en apprécier la beauté
et de se laisser gagner par la sérénité des lieux.
Ourga quitte doucement le monde du bébé
et au fur et à mesure qu'elle prend de la maturité,
elle se rapproche de plus en plus de Marie-Do.
Une grande complicité s'installe,
cette connexion invisible qui nous lie à nos animaux et qu'il est difficile
d'expliquer avec des mots.
Noisettes c'est la joie de vivre, l'insouciance au quotidien,
le bonheur permanent, tant qu'il est aimé et qu'il va bien.
Si il a mal quelque part ou n'est pas très en forme, je m'en rends compte immédiatement,
c'est d'ailleurs vers moi qu'il vient de suite en multipliant les signes d'inconfort ou de douleur.
A l'inverse de nos gros qui nécessitent, je trouve, d'être un peu plus attentifs,
les petits chiens sont beaucoup plus démonstratifs, comme si ils avaient besoin
d'exagérer les signaux d'alerte pour compenser leur petite taille.
En tous cas c'est ce que j'ai constaté.
On croirait presque des lions dans la savane...
A part Baïka qui préfère patauger allègrement dans une flaque d'eau boueuse.
Le petit groupe continue d'avancer,
chacun allant à son rythme,
reniflant à droite, à gauche...
Nous veillons cependant à ne pas les laisser s'éloigner,
j'imagine un promeneur arrivant en face avec son chien,
qui risquerait de prendre peur à la vue de notre meute.
Je garde toujours à l'esprit que les gens que nous sommes susceptibles de croiser,
avec ou sans chien, qu'ils soient cavaliers, à pieds ou encore en vélo,
pourraient être pris d'inquiétude à la vue de nos chiens.
Je fais donc toujours en sorte d'être à même de les récupérer si des promeneurs nous croisent,
il est toujours temps, si nous engageons la conversation,
de permettre aux loulous de dire bonjour par la suite.
La prochaine série de photos a été prise par notre amie Joëlle,
Nous profitons, tant que possible, de nos visites en Ardèche,
pour nous retrouver autour d'un déjeuner...
Elle a choisit un charmant petit restaurant aux pieds des montagnes.
En contrebas, une rivière va permettre aux chiens de se détendre en allant nager un peu.
Nous leur imposons d'être sages pendant le déjeuner et en contrepartie
nous leur offrons un moment de détente après.
Merci Joëlle d'avoir pris ces photos, c'est si rare que je sois prise aux côtés de mes loulous.
J'ai tellement profité de ce moment que je n'ai moi même pris que quelques clichés.
Je n'ai qu'un regret, ne pas en avoir de toi... Mais promis je me rattrape la prochaine fois
Retour au Berceau de la Muyre,
pour une journée brumeuse, au cours de laquelle Marie-Do et Jean-Marc
vont nous faire découvrir un coin où les coulemelles poussent...
... Comme des champignons
Et plus loin, une source d'eau potable, naturellement gazeuse,
à laquelle ils vont nous faire goûter.
Ça se confirme... Le temps est humide.
Le paysage prend un tout autre aspect dans ce brouillard,
mais il reste aussi beau.
Sur la dernière photo on peut voir l'eau, guidée dans ce tuyau,
pour que les randonneurs puissent y goûter.
Elle est régulièrement contrôlée et peut être bue sans aucun problème.
La pause est bienvenue pour tous.
Les formes deviennent fantomatiques dans le paysage brumeux
et l'imaginaire vagabonde...
Le lendemain les chiens se prêtent volontiers à une séance de photos de groupes ou de portraits,
Ça n'est pas toujours le cas alors j'en profite !
Sur la dernière photo, les chiens ont entendus des personnes, qui bien que le chemin soit privé,
sont en train de ramasser des chataignes.
Nous récupérerons notre petit monde, le temps que Marie-Do aille les saluer
et les prévenir de la présence sans risque des chiens.
La nature offre décidément de bien jolies choses au regard.
Baïka prend de l'âge mais reste tonique et n'échangerait pour rien au monde
une petite balade contre son canapé.
Aujourd'hui nous sommes très heureux de revoir Oness (une soeur de Judoc et Jivago)
ainsi que ses "propriamis" (comme dit Marie-Do)
Le fameux gâteau de farine de châtaignes de notre éleveuse,
symbole de la première portée du Berceau de la Muyre,
fera bien évidemment partie de ces retrouvailles.
Oness est en totale osmose avec Christine,
elles sont très proches et très fusionnelles toutes les deux.
C'est une chienne douce, discrète et sociable
et comme toute la fratrie, facile à vivre ♥
Là encore les retrouvailles avec son éleveuses sont empreintes de tendresse.
Quelques portraits de nos compagnons à quatre pattes,
sans lesquels ces liens d'amitié n'existeraient pas.
A bientôt !